PARIS PHOTO
Artists Artists: Jessica Backhaus, Marguerite Bornhauser, Tiago Casanova, Roland Fischer, Mónica de Miranda
Du jeudi au samedi: 13h-20h
Le dimanche: 13h-19h
Thursday to Saturday: 10:30am – 8pm
Sunday: 10:30am – 7pm
CARLOS CARVALHO ARTE CONTEMPORÂNEA
Stand D20
Grand Palais
Paris, France
Jessica Backhaus
Née à Cuxhaven, en Allemagne, en 1970, et élevée dans une famille d'artistes, Jessica Backhaus est considérée comme l'une des voix les plus distinguées de la photographie contemporaine en Allemagne aujourd'hui. À l'âge de seize ans, elle s'installe à Paris, où elle étudie la photographie et la communication visuelle. Backhaus a rencontré la célèbre photographe Gisèle Freund à Paris en 1992. Freund a été un mentor important et une source d'inspiration majeure pour les premiers travaux de Backhaus. En 1995, la passion de Backhaus pour la photographie l'a attirée à New York, où elle a assisté des photographes, poursuivi ses propres projets et vécu jusqu'en 2009.
Parmi son grand nombre d'expositions, nous soulignons celles qui ont eu lieu à la National Portrait Gallery de Londres, au Goethe Institut de Londres (France), à Arles (France), au Centrum Kultury Zamek (Poznan, Pologne), à Martin-Gropius-Bau (Berlin), à la Kunsthalle d'Erfurt (Allemagne), à la Deutsche Börse Photography Foundation (Allemagne), au Midland Art Centre de Birmingham et à la Scottish National Portrait Gallery. À ce jour, elle a douze publications à son actif ; Jésus et les cerises, 2005, Ce qui reste encore, 2008, Un jour de novembre, 2008, Je voulais voir le monde, 2010, UN JOUR- 10 photographes, 2010, Once, toujours et pour toujours, 2012, Six degrés de liberté, 2015, Une TRILOGIE, 2017, Loin mais proche, 2019, Cut Outs, 2021, Plein Soleil, 2024 tous publiés par Kehrer Verlag, Heidelberg/ Berlin, à l'exception de Far Away but Close qui est publié par Another Place Press, Écosse. Elle a également édité une publication de fanzine éditée par dumas.salchl avec un texte d'Emre Izat. Son travail est également présenté dans le livre : Women Photographers. From Julia Margaret Cameron to Cindy Sherman de Boris Friedewald (Prestel Verlag 2014) et The Photographers' Sketchbooks de Stephen McLaren et Bryan Formhals (Thames & Hudson, 2014). Les œuvres de Jessica Backhaus font partie de nombreuses collections d'art de premier plan, notamment la Art Collection Deutsche Börse, Allemagne, la Collection d'art de la Taunus Sparkasse, Bad Homburg, ING Art Collection, Belgique, la Collection du Museum of Fine Arts, Houston, États-Unis et la Margulies Collection, Miami, États-Unis. En 2012, le FOAM Fotografiemuseum d'Amsterdam a produit un court métrage documentaire « Wonder Jessica Backhaus », un film de Willem Aerts.
Born in Cuxhaven, Germany, in 1970, and raised in an artistic family, Jessica Backhaus is regarded as one of the most distinguished voices in contemporary photography in Germany today. At the age of sixteen, she moved to Paris, where she later studied photography and visual communications. Backhaus met famed photographer Gisele Freund in Paris in 1992. Freund was an important mentor and major source of inspiration for Backhaus’ early work. In 1995, Backhaus’ passion for photography drew her to New York, where she assisted photographers, pursued her own projects and lived until 2009.
From her large number of solo and group shows we highlight the ones that took place in National Portrait Gallery, London, Goethe Institut, Paris, France, Arles, France, Centrum Kultury Zamek, Poznan, Poland, Martin-Gropius-Bau, Berlin, Kunsthalle Erfurt, Germany, Deutsche Börse Photography Foundation, Germany, Midland Art Centre, Birmingham and Scottish National Portrait Gallery. To date, she has twelve publications to her name; Jesus and the Cherries, 2005, What Still Remains, 2008, One Day in November, 2008, I Wanted to See the World, 2010, ONE DAY- 10 photographers, 2010, Once, still and forever, 2012, Six degrees of freedom, 2015, A TRILOGY, 2017, Far away but Close, 2019, Cut Outs, 2021, Plein Soleil, 2024 all published by Kehrer Verlag, Heidelberg/ Berlin, except Far Away but Close which is published by Another Place Press, Scotland. She also edited a zine publication edited by dumas.salchl with a text by Emre Izat. Her work is also featured in the book: Women Photographers. From Julia Margaret Cameron to Cindy Sherman by Boris Friedewald (Prestel Verlag 2014) and The Photographers’ Sketchbooks by Stephen McLaren and Bryan Formhals (Thames & Hudson, 2014). Jessica Backhaus’ works are in many prominent art collections including Art Collection Deutsche Börse, Germany, the Art Collection of the Taunus Sparkasse, Bad Homburg, ING Art Collection, Belgium, Collection of the Museum of Fine Arts, Houston, USA and the Margulies Collection, Miami, USA. In 2012 FOAM Fotografiemuseum, Amsterdam produced a short documentary “Wonder Jessica Backhaus”, a film by Willem Aerts.
Avec LA NATURE DES CHOSES, Jessica Backhaus attire notre attention sur les petites choses et les subtils détails qui, selon l'artiste, prennent souvent une signification plus profonde et peuvent révéler beaucoup sur l'ensemble. Ces nuances, bien que semblant mineures, peuvent exprimer plus que ce qui est immédiatement évident. Ces œuvres capturent des objets et des scènes ordinaires—qu'ils soient trouvés dans le monde ou mis en scène par l'artiste—s'inspirant d'expériences personnelles et d'instincts pour créer des images qui transcendent les limites personnelles. Ces œuvres ont plusieurs couches de compréhension, pouvant être perçues comme des éléments d'un récit ou d'une expérience visuelle, partageant toutes une quête commune de ce qui se cache sous les images, reflétant l'essence même de l'existence. En mettant l'accent sur la beauté des objets simples et quotidiens et en employant un jeu poétique de lumière, de couleur et d'ombre, l'artiste crée une atmosphère vivante mais tranquille de contemplation émotionnelle.
With THE NATURE OF THINGS, Jessica Backhaus brings us attention to the small things and subtle details, which, according to the artist, often hold deeper meaning and can reveal a lot about the bigger picture. These nuances, though seemingly minor, can convey more than what is immediately obvious. These works capture ordinary objects and scenes—whether found in the world or staged by the artist—drawing from personal experiences and instincts to create images that transcend personal boundaries. These works have multiple layers of understanding, which can be seen as elements of a narrative or a visual experience, all sharing a common search for what lies beneath the images, reflecting the essence of existence itself. By emphasizing the beauty in simple, everyday objects and employing a poetic interplay of light, color, and shadow, the artist creates a vivid yet quiet atmosphere of emotional contemplation.
Marguerite Bornhauser
Marguerite Bornhauser est une photographe plasticienne née en 1989 vivant et travaillant à Paris. Après des études de lettres et de journalisme, elle intègre l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles d’où elle sort diplômée en 2015. Sa première exposition institutionnelle personnelle se tient à la Maison Européenne de la photographie en 2019. Son travail a fait l’objet de diverses expositions dans des musées, galeries et festivals dans le monde : en France mais aussi en Angleterre, Espagne, Belgique, Suisse, Japon, Etats-Unis, Pays-Bas, Turquie, Portugal, au Bahreïn. Sa première exposition institutionnelle personnelle se tient à la Maison Européenne de la Photographie en 2019.En 2020, elle gagne le prix de la photographe émergente de l'année de Photo London. En 2021, le Grand Palais lui donne carte blanche pour poser son regard sur le chantier de rénovation pendant les 4 ans que vont durer les travaux qui donneront lieu à une publication ainsi qu'a une exposition.
Marguerite Bornhauser is an artist, photographer that was born in 1989 and lives and works in Paris. After studying literature and journalism, she joined the National School of Photography in Arles and graduated in 2015. Her first solo show was at the Maison Européenne de la Photographie (MEP) in 2019. The artist work has been shown in inumerous art institutions, galleries and art festivals in many different countries and cities such as France, Cincinnati, London, Brussels, Portugal, Istanbul, Switzerland, Japan, Spain, Amsterdam and Bahreïn. In 2020 she won the Photo London x Nikon Emerging Photographer of the Year Award. In 2021, the Grand Palais gave her carte blanche to document the renovation project over the four years it would take to complete, resulting in a publication and an exhibition. Her work can be found in many public and private collections such as Maison Européenne de la Photographie and in the Paris Philharmonia.
La série met en avant l’urgence du dérèglement climatique à travers l’utilisation de scans de négatifs abstraits. En utilisant la fin et le début du rouleau de la pellicule argentique, elle évoque notre confrontation au temps, du début du monde à la fin programmée et accélérée de celui-ci. Une fois tirés sur papier, ces spectres colorés se mêlent à des plaques de verre peintes à la main par l’artiste. Les coulures aux tons froids ou chauds semblent ainsi révéler les aléas de notre actualité : de la chaleur intense aux tons rouges et orangés jusqu’au froid vif aux tonalités bleues et violettes. Fonte des glaces, sécheresse intense, tempêtes diluviennes, sont autant de motifs que chacun peut entre-apercevoir dans ces miroirs d’un monde contemporain faits de contrastes de plus en plus marqués. La série s’inspire également du traitement médiatique du changement climatique, explorant le sujet à travers le prisme de la couleur, comme un changement chromatique qui reflète les transformations dramatiques qui se produisent dans le monde.
The series highlights the pressing issue of climate change through the use of scans of abstract negatives. By focusing on the beginning and end of the film roll, it evokes our relationship with time, from the dawn of the world to its programmed and accelerated end. Once printed on paper, these colored specters are combined with hand-painted glass plates by the artist. The drips, in cold or warm tones, seem to reveal the uncertainties of our present: from intense heat in red and orange hues to biting cold in blue and violet shades. Melting ice, extreme drought, torrential storms—these are just a few motifs that one can glimpse in these mirrors of a contemporary world marked by increasingly stark contrasts. The series is also inspired by the media’s portrayal of climate change, exploring the subject through the prism of color, as a form of chromatic shift that mirrors the dramatic changes happening in the world.
Tiago Casanova
Travaillant principalement avec la photographie, Tiago Casanova (Madère, Portugal, 1988) utilise sa formation en architecture comme point de départ pour rechercher et construire de nouveaux projets artistiques, explorant différentes approches contemporaines en utilisant divers médiums (tels que l'installation, la sculpture, l'illustration, le dessin, la vidéo, le son, le texte et surtout la photographie), un film de réflexion et de compréhension sur les villes, les territoires et la société d'aujourd'hui.
Son travail a fait l'objet de nombreuses expositions individuelles et collectives, notamment dans de nombreux pays tels que le Royaume-Uni, la Belgique, São Tomé e Príncipe, la Grèce, l'Autriche, la Colombie, l'Italie, la Slovénie, la Slovaquie, l'Autriche, la Lettonie, la Pologne, le Brésil, l'Islande, la Turquie, la Belgique, la Suisse, l'Allemagne, la Géorgie et dans toute l'Espagne et le Portugal. Il a remporté le prix BES Revelação, une exposition qui s'est tenue au Museu de Arte Contemporânea de Serralves, à Porto, au Portugal.
Working mainly with photography, Tiago Casanova (Madeira, Portugal, 1988) uses his training in Architecture as a starting point to research and build new artistic projects, exploring different contemporary approaches using various media (such as installation, sculpture, illustration, drawing, video, sound, text and especially photography), a film of reflection and understanding about today's cities, territories and society.
Tiago Casanova’s work has been shown in numerous solo and group exhibitions, including the ones that took place in many countries such as UK, Belgium,São Tomé e Príncipe, Greece, Austria, Colombia, Italy, Slovenia, Slovakia, Austria , Latvia, Poland, Brazil, Iceland, Turkey, Belgium, Switzerland, Germany, Georgia, and throughout Spain and Portugal. He won the prize BES Revelação, an exhibition that was held in Museu de Arte Contemporânea de Serralves, Porto, Portugal.
« Une Tortue avec le Dos Cassé » est un essai photographique qui dépeint les communautés et le territoire de São Tomé-et-Príncipe face aux défis de la rareté des ressources et du changement climatique, dans une période historique marquant les 50 ans de son indépendance. Chaque photographie de ce projet témoigne des dynamiques complexes des économies domestiques locales, où la survie quotidienne est liée aux conséquences historiques du passé colonial, ainsi qu'aux nouveaux défis imposés par la croissance du tourisme. Casanova utilise des images fortes, distantes et circonscrites dans un ensemble cohérent, mettant en lumière la nature isolée et autonome des îles, ainsi que la présence de récits mêlant mythes, légendes et histoires personnelles. Dans cet ensemble de photographies, nous trouvons des représentations du paysage naturel de São Tomé-et-Príncipe, ainsi que des références aux traditions de la terre et de la mer, aux croyances et savoirs ancestraux des communautés locales, particulièrement appliqués à l'architecture traditionnelle et à la médecine par les plantes, capturant le poids du temps et la nécessité de questionner non seulement le passé, mais surtout l'avenir. « Une Tortue avec le Dos Cassé » hérite de l'intérêt de l'artiste pour les lectures allégoriques et subjectives de l'image photographique, mêlant documentaire et métaphore, cherchant à révéler les couches d'histoire et de symbolisme, tout en engageant une réflexion sur la durabilité écologique à travers des images de São Tomé-et-Príncipe.
"A Turtle with a Broken Back” is a photographic essay that portrays the communities and territory of SãoTomé and Príncipe facing the challenges of resource scarcity and climate change, in a historical period thatmarks 50 years of its independence. Each photograph in this project is a testimony to the complex dynamicsof local domestic economies, where daily survival is linked to the historical consequences of the colonial past, and to the new challenges that the growth of tourism imposes. Casanova uses solid images that are distant and circumscribed in a cohesive set, highlighting the isolated and autonomous nature of the islands,and the presence of narratives that involve myths, legends and personal stories. In this set of photographs,we find representations of the natural landscape of São Tomé and Príncipe, together with references to thetraditions of the land and sea, the beliefs and ancestral knowledge of local communities, particularly applied to traditional architecture and herbal medicine, which capture the weight of time and the need to questionthe past but especially the future. "A Turtle with a Broken Back" inherits the artist's interest in the allegoricaland subjective readings of the photographic image, in a mix between the documentary and the metaphorical, seeking to unveil the layers of history and symbolism as well as the commitment to ecological sustainability present through images of São Tomé and Príncipe.
Roland Fischer
Depuis les années 1980, Roland Fischer (Saarbrücken, Allemagne, 1958) développe différentes séries de travaux au cours d'une carrière solide et cohérente en utilisant l'architecture et le portrait comme sujets en les présentant sur des photographies à grande échelle.
Roland Fischer vit et travaille entre Munich et Pékin. Son travail a déjà été exposé dans 120 musées et institutions artistiques à travers le monde, dont le Musée d'art Moderne de Paris, le CGAC de Saint-Jacques-de-Compostelle, The Photographers Gallery de Londres, le Museum of Art Architecture and Technology (MAAT) de Lisbonne, le Museo DA2 de Salamanque, le Centre Culturel la Maison Rouge de Paris, l'Institut d'Art Contemporain de France, le Fonds National d'Art Contemporain de Paris (FNAC), Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, Musée d'Art Moderne et Contemporain de Strasbourg ; Museum van Hedendaagse Kunst à Anvers, Museo de Arte Contemporáneo de Castilla y Leon (MUSAC). Son travail est représenté dans de nombreuses collections publiques et privées comme Ackland Art Museum, North Carolina, USA, Bibliotheque National, Paris, France, DRAC, Ile de France, France, DZ Bank AG, Frankfurt, Germany, European Patent Office, the Hague, Netherlands, EZB, The European Central Bank, Frankfurt, Germany, FLATZ Museum, Dornbirn, Austria, Fondation La Maison Rouge – Collection Antoine de Galbert, Paris, France, FRAC Basse-Normandie, Caen, France, FRAC Lyon, Lyon, France, Frac Bretagne, Rennes, France, FDAC Seine-Saint-Denis, France, La Maison Rouge, Fondation Antoine de Galbert, Paris, France, Musée d’art Moderne de la ville de Paris, France, Mudam, Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean, Luxembourg, Musée d’Art Moderne, Straßbourg, France, Musée des Arts Contemporains du Grand Hornu au Musée d’Art Moderne, Lille, France, Pinakothek der Moderne Munich, Germany, et bien d'autres.
Since the 1980s, Roland Fischer (Saarbrücken, Germany, 1958) has been developing different series of work on a solid and consistent career using architecture and portraiture as subjects presenting them on a large scale photographs.
Roland Fischer‘s lives and works between Munich and Beijing. His work has already been shown in 120 museums and art institutions worldwide including Musée d’art Moderne in Paris, the CGAC in Santiago de Compostela, The Photographers Gallery in London, Museum of Art Architecture and Technology (MAAT) in Lisbon, Museo DA2 in Salamanca, Centre Culturel la Maison Rouge in Paris, Institute d’Art Contemporain in France, Fonds National d’Art Contemporain in Paris (FNAC), Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Musée d’Art Moderne et Contemporain in Strasbourg; Museum van Hedendaagse Kunst in Antwerp, Museo de Arte Contemporáneo de Castilla y Leon (MUSAC). His work is represented in many public and private collections such as Ackland Art Museum, North Carolina, USA, Bibliotheque National, Paris, France, DRAC, Ile de France, France, DZ Bank AG, Frankfurt, Germany, European Patent Office, the Hague, Netherlands, EZB, The European Central Bank, Frankfurt, Germany, FLATZ Museum, Dornbirn, Austria, Fondation La Maison Rouge – Collection Antoine de Galbert, Paris, France, FRAC Basse-Normandie, Caen, France, FRAC Lyon, Lyon, France, Frac Bretagne, Rennes, France, FDAC Seine-Saint-Denis, France, La Maison Rouge, Fondation Antoine de Galbert, Paris, France, Musée d’art Moderne de la ville de Paris, France, Mudam, Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean, Luxembourg, Musée d’Art Moderne, Straßbourg, France, Musée des Arts Contemporains du Grand Hornu au Musée d’Art Moderne, Lille, France, Pinakothek der Moderne Munich, Germany, and many others.
«La nouvelle série de Roland Fischer, «Transhistorical Places», commencée en 2018, se compose de « travaux photographiques, de figures géométriques telles que des cercles colorés, des sphères, des éléments rectangulaires et d'autres formations, qui sont sur un pied d'égalité avec des détails photographiques de bâtiments brutalistes. Ces derniers se superposent en partie aux surfaces colorées et saisissantes, donnant lieu à des constructions spatiales complètement nouvelles. Toutes les séries de Roland Fischer, qui s'intéressent à l'architecture moderniste et contemporaine, ont un point commun : elles ne cherchent pas à représenter les bâtiments, mais tendent à une «création d'image autonome». Ces inventions passionnantes émergent de l'assemblage de parties réelles et fictives, créant un hybride entre la «peinture» et la photographie».
"Roland Fischer’s new series “Transhistorical Places" begun in 2018 and is comprised by "photographic works, geometrical figures, such as colored circles, spheres, rectangular elements and other formations, stand on equal footing with photographic details of Brutalist buildings. The latter overlap in part the striking, colorful surfaces, resulting in completely new spatial constructs.
All the series by Roland Fischer that are concerned with Modernist and contemporary architecture have one thing in common: they do not seek to depict the buildings, but strive for “autonomous image creation”. These exciting inventions emerge from assembling real and fictitious parts into a hybrid between “painting” and photography.”
Ute Bopp-Schumacher
Mónica de Miranda
Mónica de Miranda (Porto, 1976) est une artiste visuelle, cinéaste et chercheuse luso-angolaise dont la pratique interdisciplinaire et basée sur la recherche porte un regard critique sur la convergence de la politique, du genre, de la mémoire, de l'espace et de l'histoire. Son travail englobe le dessin, l'installation, la photographie, le cinéma et le son, à la frontière entre le documentaire et la fiction. Mónica explore les stratégies de résistance, les géographies de l'affection, la narration et l'écologie du soin.
Elle est la fondatrice de Hangar (2014), un centre d'art et de recherche à Lisbonne. En tant qu'artiste et co-commissaire du projet Greenhouse, Monica représente le pavillon du Portugal à La Biennale di Venezia 2024 jusqu'au 24 novembre. Son travail a été présenté lors de grands événements internationaux tels que: 6e Biennale de Lubumbashi ; 12e Biennale de Berlin ; 12e Biennale de Dakar ; 5ème Biennale Internationale de l'Art Contemporain de Casablanca ; Rencontres de Bamako – 13e Biennale africaine de la photographie ; 14e Biennale d'architecture de Venise ; BIENALSUR 2021 ; Houston FotoFest 2022 ; 18e Fotografia Europea, Reggio Emilia. Des expositions individuelles et collectives ont eu lieu à : CAIXA Cultural, Rio de Janeiro ; Bildmuseet, Umeå ; Fondation d'Art Kadiste, Paris; Gulbenkian, Lisbonne ; MUCEM, Marseille ; AfricaMuseum, Tervuren ; MAAT, Lisbonne ; MUAC, Mexico ; Barbican, Londres ; Autographe, Londres ; Frac pays de la Loire, Nantes ; Musée d'Uppsala, Suède ; MNAC, Lisbonne ; Institut culturel Camões, Luanda, entre autres. Les œuvres de Mónica figurent dans des collections publiques et privées du monde entier.
Mónica de Miranda (Porto, 1976) is a Portuguese/Angolan visual artist, filmmaker and researcher whose interdisciplinary and research-based practice critically looks at the convergence of politics, gender, memory, space and history. Her work encompasses drawing, installation, photography, film and sound, on the boundaries between documentary and fiction. Mónica investigates strategies of resistance, geographies of affection, storytelling and ecologies of care.
She is the founder of Hangar (2014), an art and research centre in Lisbon. As artist and co-curator of the project Greenhouse, Monica represents the Portuguese Pavilion at La Biennale di Venezia 2024 on view until November 24. Her work has been presented at major international events such as: 6th Lubumbashi Biennale; 12th Berlin Biennale; 12th Dakar Biennale; 5th Biennale Internationale de l’Art Contemporain de Casablanca; Bamako Encounters – 13th African Biennale of Photography; 14th Venice Architecture Biennale; BIENALSUR 2021; Houston FotoFest 2022; 18th Fotografia Europea, Reggio Emilia. Solo and group exhibitions have taken place at: CAIXA Cultural, Rio de Janeiro; Bildmuseet, Umeå; Kadist Art Foundation, Paris; Gulbenkian, Lisbon; MUCEM, Marseille; AfricaMuseum, Tervuren; MAAT, Lisbon; MUAC, Mexico City; Barbican, London; Autograph, London; Frac pays de la Loire, Nantes; Uppsala Museum, Sweden; MNAC, Lisbon; Camões Cultural Institute, Luanda, among others. Mónica’s work features in public and private collections worldwide.
La série présentée à PARIS PHOTO, qui fait partie du projet GREENHOUSE exposé au Pavillon du Portugal à la Biennale de Venise, sublinha le sol comme un élément chargé de mémoires, allant des transformations géologiques aux violences historiques et résistances. En exposant la connexion entre la régénération du sol et la lutte de libération, la série s'inspire de l'engagement d'Amílcar Cabral, qui reliait la protection de l'environnement à la lutte pour l'indépendance politique des colonies africaines. Elle reprend le concept de « jardin créole » d'Édouard Glissant, en tant qu'alternative au concept traditionnel de jardin européen, qui se veut ordonné, homogène et contrôlé. Le « jardin créole » est un espace de croissance organique, où différents éléments coexistent et s'entrelacent de manière fluide et dynamique. Il représente ainsi une vision du monde qui valorise la diversité, la multiplicité et l'interconnexion entre les cultures, au lieu de chercher l'uniformité ou l'assimilation. C'est un espace où les différences sont célébrées, et où l'identité est perçue comme étant en constant processus de transformation et de réinvention.
The series presented at PARIS PHOTO, which is part of the GREENHOUSE project on display at the Portugal Pavilion at the Venice Biennale, highlights the soil as a repository of memories, from geological transformations to historical violence and resistance. By exposing the connection between soil regeneration and the struggle for liberation, the series is inspired by Amílcar Cabral's commitment to the relationship between environmental protection and the fight for political independence in African colonies.
It retrieves the concept of "creole garden" from Édouard Glissant as an alternative to the traditional European garden concept, which aims to be ordered, homogeneous, and controlled. The "creole garden" is a space of organic growth, where different elements coexist and intertwine fluidly and dynamically. It thus represents a worldview that values diversity, multiplicity, and interconnection between cultures, rather than seeking uniformity or assimilation. It is a space where differences are celebrated and where identity is understood as something in constant process of transformation and reinvention.
MÓNICA DE MIRANDA - Portuguese Representative at the 60th Venice Biennial: